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C’est une plante herbacée annuelle à tiges rampantes assez longues munies de vrilles. Les feuilles sont généralement entières ou légèrement lobées.
Les fleurs, jaunes, sont monoïques (sexes séparés sur des fleurs distinctes). Elles fleurissent tout l’été de mai à septembre.
Le fruit du melon, appelé lui-aussi melon, est généralement volumineux, de forme ovale ou ronde et porte sur sa peau des divisions nettement dessinées,
La peau est plus ou moins lisse, ou bosselée, côtelée, brodée ou galeuse, sa couleur varie de tous les tons du vert au jaune en passant par le blanc,
La pulpe de couleur jaune à orangé, et très juteuse et très parfumée à maturité,
La cavité centrale, fibreuse, renferme de très nombreux pépins.
![melon-dake2.gif](http://www.fdmai.com/vitamine/wp-content/uploads/2007/05/melon-dake2.gif)
Certainement né en Inde ou dans les déserts de l’Afrique, le melon garde de ses origines son épaisse écorce protectrice. Dès 500 ans avant notre ère, le melon, petit et peu sucré, est cultivé en Égypte. Plus tard, les Grecs et les Romains en raffolent, dégusté salé et poivré. Il ne cesse d’évoluer jusqu’au 15ème siècle, devenant le gros fruit sucré que nous connaissons. Ramené d’Arménie par des moines italiens qui en font culture dans leur domaine Cantaluppo (d’où le nom de la variété Cantaloup), il gagne enfin peu après le Sud-est de la France. Il se rapproche de la capitale en s’installant en Anjou et en Touraine et achève sa remontée de l’hexagone en Charente (le fameux Charentais).
Alexandre Dumas qui appréciait les melons et en particulier ceux de Cavaillon demanda, en échange du don de la totalité de son œuvre publiée (près de 400 volumes) qu’il fit en 1864 à la bibliothèque de la ville, une rente viagère de 12 melons par an. Ce que le conseil municipal accepta et lui servit jusqu’à sa mort en 1870. C’est ainsi que fut crée la confrérie des chevaliers du melon de cavaillon
On trouve plusieurs variétés de ce fruit polymorphe :
- Le Charentais (et charentais brodé, dont l’écorce est recouverte d’une résille), renferme dans une écorce verte pâle, une chair orangée et très sucrée. Turquin, morin, barbarin, sucrin, citrolin, muscadin… sont autant d’espèces de cette variété.
- Le Galia, dont la chair est verte, mais tout de même sucrée,sous son écorce brodée.
- Les melons jaunes et verts, qui ont une chair blanche et une forme oblongue. On le produit partout dans le monde.
(source)
Protégé par son écorce épaisse, le melon a l’avantage de se gorger d’eau (88 %), ce qui le rend très rafraîchissant. Cette richesse en eau, associée à une remarquable richesse en potassium (300 mg/100 g) font de lui un fruit particulièrement diurétique. Il est aussi très bien pourvu en fibres (1 g/100 g) qui lui confèrent un pouvoir laxatif. Tout ceci avec un apport en sucre plus que raisonnable et un apport calorique modéré : 48 kcal/100 g. Aucune raison donc de se priver de ce champion de l’élimination.
Le melon affiche une teneur en carotène (provitamine A) très significative : 100 g de melon en apporte 2 mg, soit la moitié des besoins quotidiens conseillés. Le carotène se transforme dans l’organisme en vitamine A, vitamine qui joue un rôle important dans la vision, le bon état de la peau et des muqueuses. Et surtout, le carotène possède d’intéressantes propriétés antioxydantes. A noter que le melon à la chair orangée contient plus de carotène que le melon à chair jaune ou verte.
En revanche, quelque soit sa couleur, le melon est une source importante de vitamine C : 100 g de melon en apporte 25 mg, soit le tiers des besoins quotidien conseillé.
Alors moi je dis, chapeau au Melon !
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